Identité des héros ou héros de l’identité ? : Étude postcoloniale et interprétation post-orientaliste des identités interculturelles marocaines
Rguig de Arriba, Fatima (2024-05-24)
Identité des héros ou héros de l’identité ? : Étude postcoloniale et interprétation post-orientaliste des identités interculturelles marocaines
Rguig de Arriba, Fatima
(24.05.2024)
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Tiivistelmä
Cette étude envisage une exploration des différentes représentations des identités dans les romans Passé simple de Driss Chraïbi (1954) et La prière de l’absent de Tahar Ben Jelloun (1981). Nous parlerons des constructions de l’identité marocaine représentées dans ces romans, en mettant en lumière les traces interculturelles produites par le choc des civilisations, comme le montrent les deux auteurs dans leurs histoires.
Nous entendons l’idée « du héros marocain » dans le roman de Driss Chraïbi, comme liée à une reconstruction et justification personnelle de l’identité sous le passé et présent colonial, pendant l’époque du protectorat français au Maroc. Driss Ferdi, jeune marocain à la fois héros et narrateur de l’histoire, sera un de nos points de référence à suivre.
Dans son oeuvre, Tahar Ben Jelloun nous montre principalement l’évolution identitaire des personnages secondaires Ma al-’Aynayn et Boby, figures qui nous permettront de mieux comprendre le concept de « héros de l’histoire marocaine ».
Pensant au contexte socio-culturel et historique que ces deux auteurs partagent à travers leurs romans, ainsi qu’au contexte actuel, nous souhaitons étudier les identités postcoloniales à partir des récits du passé colonial.
Le but sera de comprendre ce qu’un héros marocain peut signifier dans chaque récit littéraire et chercher les points communs entre ces deux univers qui ne font que revendiquer un Maroc bouleversé : précolonial, colonial et postcolonial ; traversé par les temps du protectorat, défiant les règles de la perspective du discours orientaliste par rapport aux identités franco-marocaines.
Nous examinerons ces deux visions particulièrement complexes : deux voix narratives et culturelles reconnues en France, de deux écrivains ayant une compréhension identitaire complexifiée avec le temps et qui explorent quelques témoignages identitaires du pays marocain.
Tout cela en adoptant une approche interculturelle inspirée par les perspectives et théories postcoloniales d’Edward Said, Hamid Dabashi, Sammuel P. Huntington et Fred Dervin, ainsi qu’avec l’aide de notions philosophiques comme celle de la hantologie de Karen Barad dans sa Theory of Hauntology.
Nous entendons l’idée « du héros marocain » dans le roman de Driss Chraïbi, comme liée à une reconstruction et justification personnelle de l’identité sous le passé et présent colonial, pendant l’époque du protectorat français au Maroc. Driss Ferdi, jeune marocain à la fois héros et narrateur de l’histoire, sera un de nos points de référence à suivre.
Dans son oeuvre, Tahar Ben Jelloun nous montre principalement l’évolution identitaire des personnages secondaires Ma al-’Aynayn et Boby, figures qui nous permettront de mieux comprendre le concept de « héros de l’histoire marocaine ».
Pensant au contexte socio-culturel et historique que ces deux auteurs partagent à travers leurs romans, ainsi qu’au contexte actuel, nous souhaitons étudier les identités postcoloniales à partir des récits du passé colonial.
Le but sera de comprendre ce qu’un héros marocain peut signifier dans chaque récit littéraire et chercher les points communs entre ces deux univers qui ne font que revendiquer un Maroc bouleversé : précolonial, colonial et postcolonial ; traversé par les temps du protectorat, défiant les règles de la perspective du discours orientaliste par rapport aux identités franco-marocaines.
Nous examinerons ces deux visions particulièrement complexes : deux voix narratives et culturelles reconnues en France, de deux écrivains ayant une compréhension identitaire complexifiée avec le temps et qui explorent quelques témoignages identitaires du pays marocain.
Tout cela en adoptant une approche interculturelle inspirée par les perspectives et théories postcoloniales d’Edward Said, Hamid Dabashi, Sammuel P. Huntington et Fred Dervin, ainsi qu’avec l’aide de notions philosophiques comme celle de la hantologie de Karen Barad dans sa Theory of Hauntology.