L’anxiété langagière en contexte multilingue
Saviaro, Matias (2024-04-18)
L’anxiété langagière en contexte multilingue
Saviaro, Matias
(18.04.2024)
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https://urn.fi/URN:NBN:fi-fe2024061251222
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Tiivistelmä
L'objectif de cette étude est d'explorer le lien entre le répertoire linguistique et l'anxiété langagière chez les étudiants finlandais. L’anxiété langagière est un phénomène où un apprenant d’une langue étrangère ressent des sentiments de l’anxiété ou la nervosité quand il est dans la classe de langue ou dans des situations sociales où il doit utiliser la langue étrangère. En utilisant une échelle d'anxiété langagière développée par Horwitz et al. (1986) et une échelle de motivation pour l'apprentissage des langues de Gonzalez et Lopez (2016), nous avons mesuré si les étudiants ressentent ces sentiments.
Le contexte finlandais, avec son apprentissage obligatoire de plusieurs langues, fournit un cadre intéressant pour étudier la motivation à apprendre deux langues ainsi que l'impact des environnements d'apprentissage formels et informels. Nous avons cherché à évaluer la motivation et l'anxiété langagière, supposant un lien entre le niveau de répertoire linguistique, l'anxiété langagière et la motivation. Nous avons formulé l'hypothèse qu'un répertoire linguistique plus avancé serait lié à une moindre anxiété linguistique et à une motivation plus élevée. Nous avons également examiné s'il existait une différence de motivation entre l'apprentissage formel et informel, postulant que l'apprentissage informel serait plus motivant pour les participants.
Nous avons envoyé un questionnaire à des étudiants finnophones, ce qui recueilli 177 réponses et interviewé neuf participants répartis en trois catégories d'anxiété langagière : ceux qui ressentent beaucoup d’anxiété, ceux qui ressentent un peu d’anxiété et ceux qui ne ressentent pas d’anxiété. Dans chaque catégorie, nous avons eu trois personnes et nous avions le but d’avoir des réponses si variées que possible.
Nos résultats suggèrent que nos hypothèses sont partiellement validées, bien que les liens entre le répertoire linguistique, l'anxiété langagière et la motivation ne soient pas aussi forts que prévu. Malgré quelques limitations (p. ex. le temps et l’autoévaluation des compétences linguistiques), cette étude offre des perspectives intéressantes sur l'apprentissage des langues en Finlande et des pistes pour améliorer le système éducatif (p. ex. l’addition plus de manières de l’apprentissage informel), ainsi que des orientations pour de futures recherches.
Le contexte finlandais, avec son apprentissage obligatoire de plusieurs langues, fournit un cadre intéressant pour étudier la motivation à apprendre deux langues ainsi que l'impact des environnements d'apprentissage formels et informels. Nous avons cherché à évaluer la motivation et l'anxiété langagière, supposant un lien entre le niveau de répertoire linguistique, l'anxiété langagière et la motivation. Nous avons formulé l'hypothèse qu'un répertoire linguistique plus avancé serait lié à une moindre anxiété linguistique et à une motivation plus élevée. Nous avons également examiné s'il existait une différence de motivation entre l'apprentissage formel et informel, postulant que l'apprentissage informel serait plus motivant pour les participants.
Nous avons envoyé un questionnaire à des étudiants finnophones, ce qui recueilli 177 réponses et interviewé neuf participants répartis en trois catégories d'anxiété langagière : ceux qui ressentent beaucoup d’anxiété, ceux qui ressentent un peu d’anxiété et ceux qui ne ressentent pas d’anxiété. Dans chaque catégorie, nous avons eu trois personnes et nous avions le but d’avoir des réponses si variées que possible.
Nos résultats suggèrent que nos hypothèses sont partiellement validées, bien que les liens entre le répertoire linguistique, l'anxiété langagière et la motivation ne soient pas aussi forts que prévu. Malgré quelques limitations (p. ex. le temps et l’autoévaluation des compétences linguistiques), cette étude offre des perspectives intéressantes sur l'apprentissage des langues en Finlande et des pistes pour améliorer le système éducatif (p. ex. l’addition plus de manières de l’apprentissage informel), ainsi que des orientations pour de futures recherches.